Historique de l’École
L'École existe depuis 1969
Historiquement, la mission dévolue à cet établissement était d’offrir un accueil à des enfants et adolescents présentant des troubles psychiques graves.
Des enfants qui ne trouvaient pas alors d’accueil adéquat.
Éviter aux patients un destin asilaire
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Ce projet trouve son origine dans la lutte contre la ségrégation. À l’époque, la création d’un foyer d’accueil de jour, au milieu de la population locale, a facilité une sortie de la ségrégation pour les patients et leurs familles.
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Depuis, l’enjeu principal de l’École de Bonneuil est de tenter le maximum pour éviter aux patients un destin asilaire. En effet, l’ouverture sur l’extérieur et l’assurance donnée par la permanence du lieu évite ainsi les travers de l’enfermement institutionnel.
L'historique en quelques dates
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Création de l'école
L’école Expérimentale de Bonneuil a fonctionné pendant six années sans subvention publique, grâce à un important « réseau relationnel » constitué par les familles et amis des enfants accueillis, les intervenants professionnels et des bénévoles et étudiants intéressés par l’expérience. Le but était d’offrir un « lieu de vie » possible à des enfants exclus de tout circuit éducatif ou scolaire mais également de contribuer à la recherche sur la psychose.
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Agrément hôpital de jour – hj avec foyer thérapeutique de nuit – ftn
L’engagement sur les plans intellectuel, culturel, social et financier de ce réseau a permis que l’École de Bonneuil existe et obtienne l’agrément « Hôpital de Jour avec Foyer Thérapeutique de Nuit » (HJ avec FTN).
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Création de l’accueil familial thérapeutique Infanto-juvénile – aft
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Ouverture de l’Accueil Familial Thérapeutique pour Adultes – afta
Les deux aspects principaux de la lutte contre la ségrégation
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Un constat
Les personnes présentant une pathologie psychique, leurs parents, leur fratrie, et plus généralement leur entourage sont très fréquemment les victimes d’un ostracisme.
Cette ségrégation peut conduire le groupe familial à se replier sur lui-même.
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Un travail
De toute évidence, ce repli entraîne une exacerbation des symptômes pouvant aboutir à des situations invivables.
À Bonneuil, nous effectuons un travail dont la finalité ne se résume pas à l’adaptation ou l’insertion, mais remet en question la place faite à ceux qui sont étiquetés « malades mentaux ».
L’Institution éclatée
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L’ensemble de ce dispositif compose ce que Maud Mannoni a défini comme « l’Institution éclatée ».
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Avec la volonté d’éviter, autant que possible, à un établissement de se replier sur lui-même.
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Offrir aux personnes accueillies une véritable place de sujets agissants dans leur trajet personnel.